Marathon de Sénart : un marathon formidable

Hello les amis,

comme vous l’avez remarqué je met toujours un peu de temps à faire mes retours de course et aujourd’hui je vais vous livrer mon compte rendu de mon marathon de Sénart qui m’a laissé pleins d’impressions positives. Suite à ma déconvenue sur le marathon de Paris j’avais fais le choix de refaire un marathon rapidement afin de m’appuyer sur la prépa que j’avais déjà faite même si elle était en demi-teinte. Sénart étant à côté de chez moi j’avais prit cette option pour le 1er Mai.

Afin d’optimiser ma récup au maximum j’ai pris le maximum de recul et de repos pour arriver frais le jour J mais mon tibia m’aura mit dans le doute jusqu’au dernier moment. J’ai cherché un dossard un peu partout avant que mon ami Laurent m’offre le sien, d’ailleurs je le remercie encore pour ce dossard.

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Le samedi mon père me récupère mon dossard fétiche. Toujours des gênes au tibia la veille du marathon comme pour Paris mais restera-t-il tranquille lors de la course comme à Paris ? Seul l’avenir me le dira. Dimanche matin je passe récupérer mon père et nous filons prendre la navette pour le marathon. Je dois rencontrer sur la course Cedric avec qui j’échange régulièrement sur un forum mais aussi voir Greg que je n’ai pas revu depuis les foulées Chatentonnaises 2015. A 15min du départ nous croisons furtivement Cedric et nous donnons rendez-vous dans les SAS. A quelques minutes du départ nous retrouvons Greg et Cedric dans les SAS, on échange sur les sensations et les espérances de chacun et nous souhaitons mutuellement bonne course.

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Le départ est enfin donné, le temps est frais et dégagé et ne devraient pas trop chauffer ça devrait être des conditions au top du top. Les sensations sont bonnes donc je m’élance sur les bases de 3h20 en espérant une nouvelle fois réaliser ce temps car le parcours je le connais par coeur. Comme pour Paris les cinq premiers kilomètres sont fait tel un métronome et je passe pile poil la pancarte. Les sensations sont bonnes et tous les voyants sont au vert ce coup-ci. Au km8 je croise le premier poste d’épongeage avec Nadia et son équipe mais le temps est encore trop frais pour prendre des éponges.

A ce niveau je suis rejoins par deux coureurs qui filent sur le même rythme que moi, cool car sur un marathon aussi petit par le nombre de participants on est vite esseulé si on ne fait pas attention. Il discute pas mal et se chambre pas mal cela détend l’atmosphère. Au km10 je suis toujours dans les clous mais les courants d’air commence à se faire sentir. Je file de ravitos en ravitos avec des sensations géniales ce qui me conforte sur le choix d’avoir refait un marathon rapidement. Aux alentours du km16 je croise Greg et Cedric qui ont l’air en pleine forme et je les encourage. A l’approche du km18 l’appréhension de la cuisse arrive car la gauche m’avait fait faux bond sans réelles raisons à Paris mais là pour le coup j’y échapperais et c’est tant mieux.

A l’approche du km23 je relâche l’allure car le première difficulté arrive. On prends la première ligne droite dans le vent mais pas de soucis je m’y attendais et je m’adapte pour ne pas y laisser trop de jus. D’ailleurs ce n’est pas top mais je m’abrite derrière un coureur plus expérimenté qui m’emmènera pendant quelques kilomètres. En effet cette personne file sur le même rythme que celui que je vise donc je reste avec lui afin de m’adapter à son rythme. Au km26 nouveau passage à travers champs avec les bourrasques de vent que l’on ne peut éviter, je relâche à nouveau le rythme car là le parcours va me mettre K.O. si je ne suis pas prudent. Je franchis les petites montées casse patte qui me séparent d’une zone abrité.

Après ce long chemin de croix nous revenons en ville dans Moissy-cramayel et bonne nouvelle je trouve un ravito pour me ravitailler et recharger les batteries. Je prends bien le temps de me poser et de me ressourcer avant de repartir. En effet depuis le km17 la chaleur est de la part et j’ai une éponge à la nuque et une au torse pour maintenir une température corporelle correcte.  Au km36 nouveau ravitos et pour je ne sais qu’elle raison je bois intégralement une bouteille de powerade. Ce sera ma seule erreur sur le marathon car ça ballote dans l’estomac et c’est pas franchement agréable mais ça va le faire. Au km39 on arrive dans Combs la ville et là je sais que la fin est proche lorsque je franchis la côte qui surplombe la voie ferré.

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A part de ce moment je lâche mes dernières forces dans la bataille car ma copine et ma soeur m’attende à l’arrivée et je ne veux décevoir personne, moi le premier. Au km41,5 nous attaquons la descente qui en met plusieurs sur la touche chaque année lorsqu’ils ne sont pas prudent. J’y vais à tâtons sans allonger la foulée pour éviter la crampe. Le dernier tour de stade sera libérateur car je sais que je fais bien mieux qu’à Paris. Je franchis la ligne d’arrivée et j’arrête mon chrono sur 3h27min54s. Je récupère rapidement mes affaires et je file rejoindre ma copine et ma soeur qui m’attendent pour que nous attendions mon père. Je suis super content de ma course, la gestion ce n’est une fois de plus pas trop ça avec beaucoup de temps perdu au deuxième semi mais pas grave j’améliore mon record de 5min et c’est ça qui compte vraiment. Merci à tous d’avoir prit le temps de me lire et surtout n’hésitez pas à commenter je vous répondrais avec plaisir.

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14 réflexions sur « Marathon de Sénart : un marathon formidable »

    1. Merci roben. Pour Paris je pense sincèrement qu’il était derrière moi, Apres j’étais pas totalement frais mais je n’en ai pas souffert.

  1. Salut Tristan super ton résumé de ton marathon tu as mis du temps à le pondre mais cela en valait la peine lol
    C est vrai que quand au départ on s’est croisé et que tu m’as dit je part pour 3h20 après Paris je me suis peut-être dit ça va être compliqué mais finalement tu réalises une super course pleine d expérience .
    Content que ton tibia et les pépins physiques te laissent tranquille aussi
    C est vrai que quand on s est croisé avec Greg t avais l air encore bien frais
    Même si peut-être tu baisses un peu le pied sur la seconde parties tu as vraiment bien géré car tu avais la chance de connaître le parcours qui à un moment donné est pas spécialement simple avec le vent en plus c est vite super chiant et comme je disais tu as bien géré .
    Bref tout ça pour dire très belle performance Bravo tu peux être fier de toi content que tu prennes ta revanche sur Paris et sur toi même et en plus du plaisir en bonus donc c’est cool .
    Question : j’ai pas l’impression que le marathon de Paris est propice pour battre ton RP j ai l impression que trop de monde donc trop compliqué ?

    1. Merci Cédric. J’espérais 3h20 effectivement au départ mais je suis quelqu’un de joueur ;).
      Au 16eme j’étais encore tout frais je n’avais pas commencé à me battre avec le vent à ce moment là.
      Les lignes droites à travers champs si tu t’y retrouves seul c’est vite la cata mentalement car tu prends un coup.

      Pour Paris, en 2012, j’avais fais une prépa aux petits oignons mais ma hanche avait lâché au 30eme mais jusqu’à ce moment là j’étais sur les 3h20. Je pense que je pourrais faire un meilleur temps à Paris mais le parcours reste compliqué à gérer avec beaucoup de relance et de faux plat qui n’aide pas spécialement l’organisme mais l’ambiance c’est quelque chose.

  2. Bravo belle performance le parcours et fais pour un chrono et la gestion etais là aussi car lever le pied au lieu d éclater c’est les meilleur solution encore bravo

    1. Merci. Le parcours est bon pour la perf si tu as plus de monde et que les conditions sont au top. Là il y avait du vent dans les lignes droites ça pique.

  3. Belle performance Tristan. Quand tu parles de dossard fétiche tu parles de la course ou du numéro ? Les photos sont très bien prises sur le final, ta copine ou l’organisation ? je suis curieux 😉

    1. C’était l’organisation d’où le gros copyright dessus. Je viens de m’apercevoir que j’avais oublié celle de ma copine je la rajouterais. Pour le dossard uniquement philippe, c’était la première fois que j’avais un tel marathon.

  4. Félicitation pour l’amélioration de ton chrono !
    Du coup c’était une vrai bonne idée d’enchainer sur un 2nd marathon 🙂
    En plus aucune douleur, c’est rassurant pour la suite !!!

    1. Merci niko. Effectivement sur le coup aucune douleur mais après tibia douloureux donc je n’ai pas couru depuis et j’attends encore. Là pour le coup c’était une bonne idée mais j’ai eu du bol de bien récupérer c’était dû quitte ou double

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